marc schildge en/fr

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Corps et aliment, le corps comme aliment, la chair, nue, et le vêtement, seconde peau, tels sont quelques-uns des thèmes qui s’entrelacent dans cette nouvelle série de traveaux en grand format à travers la matière opaque de la peinture comme à travers les transparences de l’encre et de l’aquarelle.

Fruits d’une longue période de résidence au Japon et en Corée, ces tableaux et ces oeuvres sur papier reflètent la volonté d’aborder le travail sur la figure avec un regard neuf, modelé en parti au contac de l’Asie. À la délicatesse des dessins, réalisés sur des papiers coréens et en empruntant les techniques séculaires de l art asiatique, répond l’explosion de couleurs franches des tableaux, qui par leur format reprennent le modèle occidental des fresques et de la peinture d’histoire.

Étranges, oniriques, parfois violentes, mais aussi traversées par l’humeur, ces oeuvre cherchent à leur manière à tisser ensembre les fils disparates de la vie et de la mort, du songe et de la réalité. Crânes, chapeaux, figures, vêtements, y sont comme autant d’élements de contes charnels et mystérieux dans lesquels la belle est en même temps l ‘ogre, et dont le décor est une nature voluptuese et inquiétante à la fois. Mais avant toute chose, c’est de peinture qu’il s’agit et d’un travail sur la forme, pense audelà dea catégories de l’abstraction et de la figuration.